Ne leur faisons plus croire qu’ils sont le problème. Lorsque les progrès en mathématique ne viennent pas, quand l'aisance n'est pas là, on a tendance à penser que cet enfant-là n'est pas bon. Alors sa réussite à l'école et dans la vie est compromise... C'est un regard négatif, dès lors que l'on jette sur eux. En conséquence, certains enfants se persuadent trop vite et trop jeunes que le problème vient d’eux. Qu'ils sont le problème.
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La confiance passe par l'environnement
L'enfant est-il responsable de l'atmosphère de travail dans laquelle il évolue ? Est-il responsable de la confiance et de la sollicitude qu'il y a - ou n'y a pas - autour de lui ? Que peut-il tout seul, si personne ne lui communique l’idée de sa propre réussite ? Enfin, que peut-il si au contraire, il entend qu'il n'est pas bon ?
Pas grand chose. Et pourtant, évoluer dans une atmosphère bienveillante, faite de confiance, d'exigence, et d'optimisme va porter l'enfant vers l'idée de sa propre réussite.
C'est parce que les adultes croient en sa réussite, que l'enfant y croit aussi.
La réussite, c'est aussi de la méthode
De même, l'enfant est-il responsable de la méthode pédagogique qu'on utilise avec lui ? Ainsi, donnons un vélo à roues carrées à un enfant et demandons-lui d'apprendre à pédaler. Il n'y arrive pas ? Alors c'est que cet enfant n'est pas fait pour le vélo ! Absurde, non ?
Dans un cas pareil, le pédagogue optimiste, bienveillant et confiant dans l'enfant se demandera « Est-ce que ce vélo est bien comme il faut ? » plutôt que « Cet enfant est-il capable d'apprendre le vélo ? ».
Ainsi donc, il n'y a pas de mauvais élève. Il n'y a que des élèves qui n'ont pas eu la possibilité d'exprimer leur propre potentiel en confiance et dans la sérénité. C'est-à-dire, hors handicap ou maladie, tous les enfants sont capables de réussir en maths.
C'est une évidence qui tend à n'en n'être plus une aujourd'hui.
Les enseignants en sont bien conscients :
« Des élèves à aider, il y en a dans toutes les classes, et dans les classes traditionnelles, on a souvent moins le temps de le faire, la pression du groupe et des programmes étant trop importante... »
Oui, c'est la réalité... Triste, et pourtant c'est bien dans cette classe-là que se trouvent beaucoup d'enfants. Le vôtre peut-être. Mais personne ne leur dit que les conditions ne sont pas bonnes, les enseignants parfois débordés, les programmes mal ficelés, l'année trop courte...
Quels messages entendent-ils ?
Ce que les enfants retiennent, c'est qu'ils doivent « être plus concentrés », « être moins dissipés et moins bavards », « mieux travailler », « faire des efforts »... En mathématique comme ailleurs, l'élève entend souvent qu'il ne fait pas bien.
Ainsi, s'il ne réussit pas, une petite voix lui souffle que peut-être c'est parce qu'il ne fait pas assez d'effort, qu'il ne va pas assez vite.
Et à force d'entendre qu'il est la cause de ses échecs, l’enfant finit pas admettre cette idée. Alors le dynamisme intellectuel extraordinaire de l'enfant est ralenti, diminué, voire parfois détruit. Et en plus, il intègre l'idée qu'il n’est ni intelligent, ni doué, qu'il ne peut pas réussir…
Et malheureusement, cette conclusion est particulièrement fréquente en mathématique.
Cet apprentissage négatif, voire délétère a été nommé par des neurologues et pédagogues l’incompétence apprise.
Voici une vidéo courte qui montre les effet de l'incompétence apprise ou comment générer un sentiment d'impuissance face à ce que l'on devrait savoir...
Changeons de voie...
Il est donc impératif d'inverser la vapeur. Et c'est à nous, parent de le faire. Puisque c'est notre enfant et qu'aucun autre adulte ne sera plus concerné par sa réussite que nous-même !
Parmi les outils à notre disposition, il y a les principaux.
- Portez un regard bienveillant sur son apprentissage est à notre portée, sans aucun doute.
- Lui proposer un environnement serein et positif, pour qu'il se sente en sécurité pour apprendre, c'est possible à la maison, quelque soit le rythme du travail choisit.
- Et puis bien sûr, choisir une méthode simple, efficace qui lui permette d'exprimer tout son potentiel, pour aller à la rencontre des maths. C'est maintenant possible pour tous les parents !
Les réglettes de Cuisenaire sont pour cela un outil extraordinaire. Leur conception même et leur efficacité permettent rapidement d'apaiser l'ambiance autour des maths. De proposer un environnement de travail serein à notre enfant. Et la créativité qu'elles stimulent nous font voir notre enfant de façon positive.
C'est la clef de la réussite
Offrez-lui un outil efficace qui lui renvoie une image positive de lui-même et qui vous permette de poser un regard optimiste sur lui/elle.
Apprenons-leur la confiance.
J’ai remarqué aussi que la manière de regarder mon enfant modifie sa manière d’être. Quand je m’ennerve, ça le bloque, il ne réussit plus rien. Avant ça m’ennervait encore plus. Mais maintenant je comprends mieux. Merci pour cet article.